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Le blog de Trans-en-Provence.net

Agora virtuelle de Trans en Provence.

Et si on parlait transport !

Publié le 26 Juillet 2009 par Trans-en-Provence.net in La CAD

C'est l'été, la période des congés et celle des grands déplacements. Les voyageurs sont nombreux...et le nouveau parking de la gare des Arcs est plus que saturé !

 

Après de longues tergiversations, la décision du trajet LGV a été prise récemment. C'est la solution la plus coûteuse et la plus difficile à mettre en œuvre qui a été prise : le trajet des métropoles.

 

Ceux qui ont lutté pour que le trajet nord soit évité pour sauvegarder les vignobles, le paysage et la ruralité sont certainement ravis de cette décision.

 

Chacune des solutions présentait des avantages et des inconvénients. Une meilleure irrigation du Var nord aurait peut-être eu des incidences bénéfiques en matière d'emploi et d'étalement de la densité d'urbanisation et de population. Elle avait l'inconvénient de perturber l'équilibre actuel acquis au fil du temps.

 

Le trajet des métropoles ne sera pas non plus sans incidences sur le paysage et l'urbanisme qui est beaucoup plus dense le long du littoral, et des travaux titanesques devront être réalisés pour créer une gare souterraine à Marseille et des voies enterrées à Marseille et à Toulon. Le coût global de l'opération qui semble-t-il était évalué au environ de 10-12 milliards d'euros, approche maintenant les 20 milliards.

 

Bien entendu, si on considère que cette ligne sera allongée pour desservir à l'est au-delà de Nice, certaines métropoles italiennes, et le sud-ouest de la France, le choix de notre ministre des transports se comprend mieux.

 

En ce qui concerne la Dracénie, et Trans en Provence, ce sera un peu le « statut quo » pendant quelques décennies. Le choix d'une gare LGV au Muy semblerait confirmé. On peut donc s'interroger à terme sur l'avenir de la Gare des Arcs, à moins qu'elle ne soit dédiée aux trains régionaux (TER) dont le service est plutôt critiqué et insuffisant, et au Fret, compte-tenu de la création du pôle logistique des Bréguières. Du coup on peut aussi s'interroger sur la réouverture de la ligne 'les Arcs- Draguignan, qui ne se conçoit qu'avec l'existence de la Gare des Arcs.

 

Pourtant la Communauté d'agglomération a réalisé un chantier d'importance et coûteux, environ trois millions d'euros, auxquels il conviendrait d'ajouter 1,2 millions pour les terrains mis gracieusement à disposition par la commune des Arcs. Ces travaux étaient censés améliorer les abords de la Gare des Arcs qui, elle, reste vétuste, ainsi que les accès aux voies.

 

Ces nouveaux parkings se sont saturés, jour après jour, peut-être avec l'augmentation du trafic voyageurs sur les lignes TER. Ceci se conçoit suite à l'augmentation du coût du carburant. Mais ces parkings sont aussi saturés le dimanche ! Si bien que les familles qui viennent déposer et prendre en charge certains de leurs membres et leurs bagages n'ont que la possibilité de se mettre en double file, en restant à proximité de leur volant, et agiter les bras comme des sémaphores pour attirer l'attention de leurs proches qui débarquent désemparés et surchargés !

 

Si ces parkings sont saturés à peine un an après leur mise en service, c'est qu'ils ont été largement sous-dimensionnés. Il aurait été possible d'offrir une bien meilleure capacité en créant d'emblée un double étage. Ceci ne paraît pas impossible, surtout si on note que le niveau du parking actuel est situé au-dessus du niveau de la route.

 

La CAD était-elle déjà informée du projet d'implantation la future gare LGV au Muy ? Celle-ci offrirait aussi des aires de stationnement à ses voyageurs et leurs accompagnateurs.

Mais est-il vraiment raisonnable d'avoir deux gares distantes seulement de quelques kilomètres ?

 

Bref, tout cela interpelle :

 

Si la gare des Arcs n'a pas une vocation pérenne pourquoi avoir exécuté ces travaux coûteux, et pourquoi envisager la réouverture de la ligne les Arcs -Draguignan ?

 

S'il doit y avoir une gare au Muy, quels seront les moyens de liaison avec la « métropole locale » ?

 

Si les deux gares devaient subsister, comment seront-elles reliées, comment assurer les correspondances LGV-TER ?

 

On voudrait bien en savoir plus, pour comprendre...
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