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Le blog de Trans-en-Provence.net

Agora virtuelle de Trans en Provence.

Démocratie Locale : pour une meilleure transition !

Publié le 28 Décembre 2009 par Trans-en-Provence.net

La trêve des confiseurs est, en France, la période entre Noël et le Jour de l’An, généralement passée au repos.

Elle est surtout utilisée pour décrire la trêve hivernale en politique (traditionnellement suivie par la Chambre des députés et le Sénat depuis 1875) et en temps de guerre. La trêve des confiseurs est une expression également utilisée pour désigner l'accalmie traditionnelle de fin d'année sur les marchés boursiers.

 

Alors, puisque la période est propice à la trêve, profitons en pour nous interroger sur la transition généralement peu réussie entre les équipes municipales à la suite d’élections dont les électeurs n’ont pas souhaité le renouvellement des équipes en place, voire de leur maire.

 

Pour ceux qui suivent un peu les évènements de quelques communes de la Dracénie, ils auront remarqué la détérioration du climat dans ces communes suite à des divergences d’opinions entre les anciens et les nouveaux élus.

 

Bien sûr, on ne peut être que persuadé que tous ne veulent que le bien de leur commune. Alors pourquoi ces désaccords, au-delà de la période de compétition électorale ?

 

On remarquera qu’assez souvent, les premières préoccupations des nouveaux sont de remettre à plat les projets initialisés par leurs prédécesseurs, de les reporter, voire de les annuler tout simplement, au risque de perdre les premiers investissements, ce qui n’est pas forcément le bien de la commune et encore moins celui du porte-monnaie des administrés contribuables.

 

Pas forcément le bien de la commune, car hormis  la perte des premiers investissements représentés par les études préliminaires et le paiement d’éventuels dédits, il faut considérer le temps perdu pendant lequel la commune n’aura pas réalisé un équipement important, voire primordial.

 

La nouvelle équipe élue qui a généralement supplanté l’ancienne, quand tout ou partie de l’ancienne s’est représenté, ayant en principe le même souci du bien commun, on peut se demander pourquoi elle n’essaye pas d’agir tout simplement dans la continuité, en poursuivant ce que la précédente a commencé. Ceci n’empêche pas d’essayer d’avoir une gestion tout aussi rigoureuse, voire plus rigoureuse.

 

Agir dans la continuité, sauf exception, c’est d’abord bien évidemment dans l’intérêt de la communauté, mais c’est aussi une marque de respect de ceux qui ont précédé. Reconnaître le travail accompli, poursuivre les initiatives engagées. Ne serait-ce pas aussi un bon moyen d’éviter de faire naître des rancœurs et des animosités ?

 

Bien entendu, il peut y avoir une approche et une compréhension différente des sujets, dans ce cas, pourquoi ne pas en discuter ?

 

L’élection est un choix subjectif des électeurs qui intègre de nombreux de paramètres, mais pas forcément la qualité intrinsèque, la compétence des individus. On pourrait donc simplement  dire, en principe, que les anciens ayant une expérience plus importante sur les affaires que les nouveaux, leurs avis et leurs arguments sur les projets importants, surtout quand ils ont été les leurs, devraient  être recherchés.

Alors, puisque c’est la trêve des confiseurs, nous ne pouvons que souhaiter que l’intérêt général prenne le pas sur le reste, que les égos fassent place à l’humilité, car en principe toute les idées sont bonnes pourvues qu’elles soient le fruit d’une réelle concertation, que la coopération s’installe entre ceux qui prennent les postes et ceux qui les ont quittés.

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