Une nouvelle campagne contre l’incivilité a été lancée par la mairie pour lutter, sans doute, contre les dépôts sauvages et d’autres déchets que l’on trouve le long des chemins et près des containers à déchets, y compris celles enterrées.
Le 14 janvier 2010 dans un article intitulé « oui à l’indulgence, non au laxisme » nous nous étions interrogés sur l’efficacité d’une nouvelle police de l’environnement créée par une délibération du conseil municipal du 21/11/2009. Nous écrivions : « nous nous étions étonnés de cette initiative puisqu’en définitive les missions de cette police d’environnement sont déjà celles que la police municipale doit exercer légitimement. » puis, nous ajoutions : « cette décision ne s’apparente-t-elle pas à une formulation politique qui dit : quand il y a un problème, il suffit de créer une commission ».
Quand nous constatons l’état des abords des containers à déchets et de certains chemins, nous doutons que cette police ait été créée. Mais, si jamais elle existe, il serait intéressant de juger de son efficacité au moyen d’un indicateur simple : celui des amendes qu’elle a dû infliger aux contrevenants (si on se réfère aux slogans de la campagne d’affichage).
Nous n’ignorons pas que la commune possède de nombreux chemins et que la police ne peut être partout. Mais au moins, que l’on puisse remarquer sa présence et son utilité dans le village proprement dit. Il suffit de constater le dimanche matin les dépôts sauvages, en particulier, à l’arrière de l’église et près de l’entrée principale du grand parking central.
Les campagnes sur l’incivilité sont une bonne initiative et celles-ci seraient encore plus efficaces si elles étaient accompagnées de moyens pour faire appliquer les mesures coercitives qu’elles annoncent. Il ne suffit pas d’un effet d’annonce pour avoir des résultats, il faut une véritable volonté.