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* vs = versus
Les résultats du premier tour sont affligeants, non pas par les scores obtenus par les uns et par les autres, mais par le volume des abstentions.
Que ce soit la Gauche, comme tous les pronostics s’accordent à le dire ou la droite qui accède à la tête du Conseil régional, même avec un score de 50 %, elle ne représentera que 25 % des électeurs, c’est déjà ça, mais est-ce vraiment suffisant pour prendre des décisions qui impacteront notre vie quotidienne et l’avenir de nos enfants. La région est, en effet, directement en charge du développement de l’économie locale, c’est à dire des créations d’emploi, de la formation professionnelle, elle est en charge des lycées, des transports et a le droit de lever l’impôt, c’est à dire de nous ponctionner.
Ceux qui suivent un peu l’économie locale à travers les journaux spécialisés, auront certainement consulté le classement des Régions, en fonction de certains critères que sont la gestion, les dépenses de fonctionnement ; les dépenses d’investissements, les initiatives visant à développer l’économie locale. Et là on s’aperçoit que les donneurs de leçons, les présidents auto-satisfaits ne sont pas toujours les premiers de la classe ! Mais nous ne citerons, ni les premiers, ni les derniers…
Sans avoir à consulter les études publiées, les électeurs de « Provence-Alpes-Côte d’Azur » devraient, au fil de l’eau, sur le constat de tous les jours, pouvoir porter un jugement sur les résultats de ces dernières années, obtenus en matière économique, dans les transports, notamment sur le fonctionnement des TER. Un peu de recul sur ces constats devrait les inciter à se déplacer aux urnes pour exprimer satisfaction ou mécontentement en rapport avec le sujet.
Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est le niveau des débats ! La gauche tire à boulet rouge sur la politique gouvernementale, la droite répond par ses messages sécuritaires et critique les fondements de ces rassemblements de dernière minute et de circonstance...Ces types de message viennent occulter l’intérêt local.
Il est quand même étonnant que les quelques électeurs qui se déplacent aux urnes soient si réceptifs à ces types de messages ? Si on en juge par les résultats obtenus, la Gauche n’a donc pas tort d'inciter au vote sanction national plutôt qu’à mettre en exergue ses bons résultats ou ses projets, mais dans ces conditions, on peut s’interroger : à quoi servent ces élections régionales ?