Notre commune, depuis le 1er juin 2011, a attribué à la SAUR le nouveau contrat d’affermage pour une durée de 12 ans. Elle était déjà titulaire du précédent contrat.
L’approvisionnement en eau de Trans a trois origines : le puit Maurin (ressource propre de la commune), les Demoiselles (ressource de Draguignan qui remplace celle des Incapis) et le canal de Provence (ressource venant de Draguignan qui dessert les quartiers Baudin Varayon avec un rendement de 91 %).
Au dernier conseil lors de la communication du rapport d’activité de la SAUR pour l’année 2011, M. Petiteau a indiqué que cette compagnie n’a respecté ni les clauses du nouveau contrat, ni les directives données par la commune.
En effet, la recherche et la suppression des fuites n’ont pas été effectuées puisque le rendement de réseau a diminué de 1 % pour atteindre 56 % fin 2011. Le nouveau contrat précise que le rendement du réseau doit augmenter chaque année pour atteindre en 2014 70 % et en fin de contrat 80 %.
L’installation de compteurs de sectorisation, mesure préalable indispensable pour détecter et quantifier les fuites n’ont pas été mis en place.(1)
Compte tenu du différent avec Draguignan sur l’approvisionnement en eau (voir article précédent), la commune avait demandé à la SAUR de diminuer le tirage sur la fourniture en eau venant de Draguignan (ex Incapis) et d’augmenter la production du Puit Maurin (forage qui appartient à Trans). Il a été constaté qu’en 2011 : le volume d’eau venant de Draguignan a augmenté de 34 % et celui du puit Maurin a diminué de 14 %.
On comprend bien que la commune a des raisons d’insatisfaction, mais comme ce premier rapport d’activité porte sur une année pleine, mais que le nouveau contrat ne concerne que les six derniers mois, il est difficile de considérer que la SAUR n’a pas atteint ses objectifs. Pourtant, elle n’a pas découvert le problème puisqu’elle était déjà en charge du précédent contrat d’affermage sur la commune. Il semble que les pénalités encourues ne pourront être appliquées qu’à partir du bilan 2012. Pourtant, on pourrait constater que les initiatives nécessaires pou respecter les objectifs contractuels n’ont pas été prises : les compteurs de sectorisation n’ont pas mis en place, en 2011, le gain de 1% se traduit pas une baisse de 1%, sachant qu’une partie du réseau a un déjà un rendement de 91%.
Par contrat, elle doit investir 45 000 euros par an pour améliorer le réseau.
Il faut espérer que la mairie fasse pression sur cette société pour qu’elle redresse rapidement la pente et surtout atteigne les objectifs pour le rendement du réseau sachant que tant que l’on n’a pas atteint 70 % (2014) la commune ne peut pas demander de subvention à l’agence de l’eau pour de futurs investissements qui seront nécessaire pour l’avenir. Ce problème sera traité dans un prochain article.
Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se casse !
1) : lors du mandat précédent, la commune avait financé une étude faite par un bureau spécialisé dans la modélisation pour chercher comment améliorer le rendement du réseau. Apparemment, cette étude qui avait entre autre, préconisé l’installation de compteurs de sectorisation n’a servi à rien puisque 5 ans après, on est au même point. Encore de l’argent gaspillé !!