La lecture du journal, en particulier celle des pages locales, apporte des informations générales, parfois intéressantes et même quelques fois, étonnantes.
1) Ainsi, dans l’édition du 9 janvier, on peut lire dans l’article consacré aux vœux du Conseil Général, la phrase prononcée par Monsieur Horace Lafranchi, président du Conseil Général, :
« Fini le temps où les budgets étaient élaborés chaque année sur la base de l’année précédente. Chaque dépense doit être aujourd’hui justifiée. »
Devrait-on comprendre qu’avant on pouvait dépenser sans justification ?; Ceci serait une manière bien singulière de gérer l’argent public .
2) Dans la même édition, fait remarquable pour être soulevé, des informations étaient relatives à notre commune : l’article sur la visite de la sous-préfête à Trans en Provence. Celui-ci indiquait :
« C’est ainsi que M. Petiteau en charge de cette délégation (urbanisme et travaux) a présenté, à la sous-préfète, les réalisations effectuées, à savoir la construction du transformateur 400 000 volts, les aménagements des abords du stade etc ».
Cette lecture laisse à penser que la commune réalise ce transformateur. Bien sûr, il n’en est rien ! La commune n’a fait qu’amender son POS ( Plan d’Occupation des Sols) et signer le permis de construire. La construction, et en particulier son financement, ne sont pas à sa charge. Nous reviendrons dans un prochain article sur ce transformateur.
3) Décidément, cette édition était particulièrement dédiée à Trans en Provence, car le quotidien contenait aussi un encart destiné à une intervention énergique de M. Marc-Henri Fiaschi, Président du syndicat (patronal) des métiers de bouche, à propos du réveillon organisé au restaurant scolaire par le Comité des Fêtes local. Il considère que l’emploi de moyens, tant en personnel, qu’en matériel et des locaux municipaux est une forme de dérive anti-commerciale, une concurrence déloyale vis à vis des professionnels locaux.
On peut effectivement se poser la question sur les missions du Comité des Fêtes qui nous semblerait davantage habilité à organiser des animations festives et culturelles plutôt que libations et ripailles. De telles activités ne devraient-elles pas être uniquement organisées quand elles sont associées aux animations elles-mêmes : kermesses, bals champêtres, foires, soirées culturelles, compétitions locales par exemple ?