Nartuby : Un anniversaire qui a réveillé les Médias

 La proximité de la date anniversaire du déluge du 15 juin 2010 a réveillé plusieurs journalistes qui, à travers  divers articles publiés dans la presse nationale, locale et sur les sites d’informations d’internet, font un bilan et des commentaires sur  les réalisations faites et celles à venir.

On apprend  que :

 Le préfet Mourier a déclaré que « la volonté de sécurité des territoires et des personnes voulue par le président de la République sera tenue. Au cours du 2éme semestre 2011, les Plans de Prévention des Risques d’inondations (PPRI) élaborés en concertation avec les élus  seront mis en œuvre par anticipation.

Quatre vingt dix millions d’euros de travaux d’urgence resteraient à réaliser sur la rivière Nartuby dont la nouvelle crue du 5 juin dernier a ravivé de mauvais souvenirs.

Le  conseil syndical du SIAN (syndicat intercommunal d’aménagement de la Nartuby) vient d’approuver le « Plan Nartuby » qui a été réalisé en étroite collaboration avec les services techniques du SIAN et  de l’Etat (direction départementale des territoires et de la mer). Ce plan s’articule de la manière suivante : localisation du site, présentation de l’action et de sa nature, avec une définition du maître d’ouvrage pressenti et du niveau de priorité, mais surtout d’une estimation sommaire du coût de l’opération.

Le président du SIAN, M. Gérard Tortora, va proposer aux membres de son conseil, la mise en place d’un nouveau Plan d’Aménagement pour la Prévention des Inondations (PAPI) pour la Nartuby.

Les riverains du hameau de REBOUILLON se plaignent de ne pas voir des travaux qui permettraient à la rivière de reprendre son cours d’avant.

L’association des sinistrés du 15 juin (ADS 15, présidée par M. Khémissi Makabrou) qui  regroupe 250 familles s’estime mise à l’écart et déplore l’absence de concertation entre les collectivités.

Il y a sans doute bien d’autres interventions ou articles ;  mais, il serait nécessaire qu’enfin les riverains soient réellement informés de manière officielle de ce qui sera entrepris avec un planning dans le temps.

Encore une fois, si le SIAN est l’interlocuteur compétent, il devrait s’organiser pour rencontrer les résidents des communes concernées. Pourtant, M Tortora, aussi conseiller municipal de Trans en Provence, se plait à répondre aux questions posés par ses collègues conseillers qu’il n’a ni à être interrogé, ni à répondre lors d’un conseil municipal pour ne pas défavoriser les autres communes du syndicat, que toutes informations sont données lors des conseils du Syndicat (il faut savoir que ceux-ci ne sont pas publics) et qu’il est possible de le rencontrer au siège du Syndicat ( Trans en Provence). Cette position serait plutôt compréhensible en situation normale ; elle l’est moins et pourrait être interprétée comme une rétention d’information quand une partie de la population est concernée et légitimement inquiète, notamment suite aux derniers débordements de la Nartuby