LA GRANDE BRADERIE !

Non pas celle de Lille, mais celle de Trans-en-Provence !
En effet, après avoir mis en vente la maison Gradassi, le « château » et le terrain du Bosquet , le maire projette de vendre aussi deux immeubles du vieux village....nous l'apprenons à travers l'ordre du jour du prochain conseil municipal.
Lors du dernier conseil du 12 juin, l'opposition municipale s'était alarmée  sur le fait que des panneaux de vente avaient été  apposés par des agences immobilières  sur la maison Gradassi avant même que le conseil ait été saisi du sujet et ait délibéré.
Cette fois, la procédure semble respectée. L' avis du conseil est requis avant la mise en vente dans les agences.
Le maire entame son second mandat. Il est celui qui a la plus grande expérience comme conseiller et comme adjoint. Jamais, il n'aurait dû faire une telle erreur de procédure, où bien, fort de la docilité et du silence de sa majorité, pensait-il avoir les pleins pouvoirs !

Pourquoi ces ventes ? Pour renflouer les caisses de la commune ? Pour financer un projet majeur ?

Personne ne s'exprime sur le sujet !  Sauf la rumeur qui prétend qu'il s'agit de financer la future salle polyvalente dont TRANS 2008 présentait le projet lors de la dernière campagne électorale.
La rumeur dit aussi que des études sont lancées pour élaborer un projet : salle omnisport , maison des associations ou un mélange des deux.
Toujours  et encore la rumeur indique que ces braderies précipitées ne sont  destinées qu'à renflouer les finances communales et supporter des frais de fonctionnement qui s'accroissent, faute d'être maîtrisés.

La rumeur est toujours trop bien informée...mais, il n'y a pas de fumée sans feu !

Savoir que l'équipe municipale réfléchit à des projets est rassurant. La précédente équipe avait aussi des projets, mais faute de concertation, de suivi, de conviction et de souplesse, ceux-ci n'ont pas été réalisés. Il faut donc espérer que les éventuels projets en cours de réflexion pourront être menés à leur terme dans les meilleures conditions.

Plutôt que laisser ses administrés être informés par la rumeur, pourquoi la municipalité n'utilise t-elle pas son journal local, et/ou n'organise t-elle pas des réunions publiques pour présenter ses projets. Surtout, s'ils ne sont pas avancés, pour susciter, en temps utile, les réactions et les suggestions des Transians qui, en définitive, sont les vrais bailleurs de fonds et les clients.