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Le blog de Trans-en-Provence.net

Agora virtuelle de Trans en Provence.

Echo de Trans en Provence : Syndicat d’initiative

Publié le 18 Septembre 2012 par Trans-en-Provence.net in Trans - Vie des associations

L’article consacré au Syndicat d’Initiative, paru dans le dernier « Echo de Trans » a surpris beaucoup de lecteurs.

 

Cet article, dans sa première partie est un récapitulatif des grandes phases d’activité du Syndicat dont les missions et les prérogatives ont été diminuant au fil des ans. La rédaction du bulletin municipal explique que la volonté des bénévoles s’est émoussée, ainsi que leur intérêt du fait de la disparition de la partie Tourisme de leurs activités. Nous avions consacré un article à l’occasion de la dernière assemblée générale extraordinaire de l’association de bénévoles Trans Tourisme qui avait en charge ces activités.

 

Bien sûr, il y a sans doute un peu de vrai dans cette analyse.

 

Mais, outre les activités citées, il ne faut pas oublier, le développement, avec des moyens limités, d’un site internet, en ligne bien avant celui de la municipalité, site qui non seulement informe sur la commune, sur son historique, sur son programme d’animation, mais aussi qui recense les activités commerciales, artisanales et associatives.

 

La seconde partie de cet article fait référence à des bruits, des rumeurs, du colportage…pourquoi pas des ragots…qui mettraient en cause la responsabilité du maire.

Quels bruits, quelles rumeurs… ? Ceci crée en fait une occasion au maire d’expliquer qu’il regrette cette décision et dire qu’il n’est pas responsable de cette fin.

 

Cette explication était-elle vraiment nécessaire ? Est-elle de nature à clarifier la situation ?

 

Probablement non, car elle amène, les uns et les autres à se poser les questions :

 

-          Tout a-t-il été fait pour éviter cette dissolution ?

-          Pourquoi, le maire estime-t-il nécessaire de se disculper ?

 

En effet, comparer l’action du syndicat d’initiative à celle des autres associations semble plutôt paradoxal de la part du premier responsable d’une commune. Alors que faire connaître le village, sa commune, les promouvoir et organiser des manifestations (foire artisanale, foire aux plantes, marché de Noël, etc…) pour l’animer, pour y développer l’économie locale devraient être parmi ses premières préoccupations. Comment comparer ces actions avec les activités associatives à but social ou sportif.

 

Une assemblée générale extraordinaire dont l’objet était la dissolution étant organisée, l’absence du maire ou d’un de ses adjoints ne peut s’expliquer que par un manque d’intérêt pour le sujet. Il était peut-être encore temps d’éviter la dissolution, de motiver les bénévoles, de se donner du temps pour retrouver de nouvelles bonnes volontés et des forces vives et au minimum pour remercier les bénévoles qui pendant de nombreuses années ont consacré une partie de leur temps au service du village pour le faire connaître et l’animer. C’est justement cette absence physique et ce manque de reconnaissance qui pourraient être à  l’origine des questions que peuvent se poser les Transians.

 

Le remerciement et la reconnaissance, à posteriori, peuvent atténuer des plaies qui n’auraient jamais dû être ouvertes. Mais, un doute subsiste, la municipalité va-t-elle mettre en place une organisation de substitution pour que toutes les missions d’un Syndicat d’Initiatives soient remplies ?

 

Bien sûr, la compétence « Tourisme » a été déléguée à la communauté d’agglomération.

C’était sans doute nécessaire pour définir une politique homogène sur l’ensemble de la Dracénie, pour créer une cohérence au niveau des outils de promotion des territoires, mais le résultat est-là ! Qui va faire visiter notre village ? Les frontières de responsabilités était-elle claires et suffisamment définies ? Certains «  égos » n’ont-ils pas  trop revendiqué sans avoir les moyens d’assumer ?

 

Au bout du compte (ou du conte), sur la commune, les administrés ne connaissent qu’un responsable, c’est leur maire. Ils ont élu celui qui revendiquait les responsabilités pour les assumer : préparer l’avenir de la commune, y développer son économie dont le tourisme, son habitat, le mieux vivre ensemble…en la gérant au plus près. Même si l’échec n’entraine pas la culpabilité, refuser au cas pas cas cette responsabilité, quand les commerces ferment, quand le syndicat d’initiatives se dissout ne peut qu’amener les administrés à se poser des questions et à en discuter. Pour autant, faut-il appeler cela : bruits,  rumeurs et colportages ?

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